Tombouctou
Vieille cité caravanière et religieuse,
conserve les vestiges de son passé.
Mosquée (Djingareiber, Sankoré, Sidi
Yahiya), maison aux portes de bois
sculptées et aux fenêtres ajourées.
Créée en 1 100 par les Touaregs, aucune
ville du Mali n'a été autant disputée.
Elle connut successivement la domination
manding (1325=1433), puis Songhoy
(1433=1591), marocaine (1591=1780), à
nouveau Songhoy(1780=1826), Peulh
(1926=1863) Touareg (1863=1895),
Française (1895=1960) et finalement
malienne.
La cité devint rapidement célèbre par
ses universités, notament celle de
Sankoré Ahmed Baba, et par sa prospérité
commerciale, point de rencontre de la
pirogue et du chameau, c'est à dire, le
mil, le riz, l'or, les esclaves du sud,
le sel, et d'autres marchands d'Afrique
du Nord d'Europe.
Avec ruelles
tortueuses aux carrefours marqués de
tombes de saints (33), ses ouvertures et
aux fortes portes clouées, elle laisse
une vague impression de mystère, d'où
son qualificatif de " Tombouctou, la
mystérieuse ".
Mopti
La ville est construite au milieu des
eaux du Niger et du Bani, d'où le nom de
"Venise du Mali". Mopti donne l'exemple
d'une de ces rares cités où il a fallu
construire le sol même de la ville avant
de bâtir les maisons. Ici, tout porte la
marque de cette ancienne coexistence de
l'eau et de l'activité humaine. La
Mosquée, construite dans le style de
celle de Djenné, se reflète dans l'eau
dormante du "Pagé" envahi par les
nénuphars. Le marché qui se tient sur
l'eau et autour de l'eau, sur toute la
longueur des quais bâtis autour du port
artificiel. Creusé dans une des berges
du Bani, la berge de Mopti. L'artisanat
: couvertures de laine aux motifs
géométriques, bracelets de pierre, de
bronze, colliers d'ambres, poteries. Le
port toujours animé, soit par les
bateaux de la Compagnie malienne de
Navigation qui assure un service
régulier entre Koulikoro et Gao pendant
la période de crue, soit par des
pirogues de pêcheurs Bozo qui viennent
apporter des ballots de poisson séchés
ou fumés, ou assurer le transport des
passagers qui se rendent de marché en
marché. Hamdallaye, capitale de l'empire
Peuhl du Macina, en cours de
réhabilitation.
Bandiagara
Sangha, peintures
rupestres :
De tout temps, lors des circoncisions
collectives, tous les villageois se
rassemblent dans la grotte afin de
régénérer la culture Dogo. A chaque
cérémonie, les peintures rupestres
couvrant le roc sont repeintes. Ainsi,
de génération, les traditions se
perpétuent et la science des ancêtres se
transmet aux initiés qui savent
déchiffrer le sens des dessins : origine
de l'homme, avenir de l'univers, combat
des génies, principes contradictoires
qui régissent la vie de tous les jours
Déguimbéré
: C'est dans les grottes
de Déguimbéré qu 'El Hadj Omar a disparu
en 1864. Le palais des successeurs d'El
Hadj Omar est pratiquement en ruines. Il
contient toujours les reliques d'El Hadj
Omar (son épée et ses objets personnels)
auprès desquelles de nombreux fidèles
viennent de toute l'Afrique de l'Ouest
pour se recueillir et prier.
Sangha, est en fait, un ensemble de 10
quartiers ayant chacun un nom. La
localité est établie au sommet de la
falaise. C'est actuellement le chef-lieu
de l'arrondissement.
Banani se trouve à 200 m plus bas que
Sangha, dans un cirque. C'est un village
qui figurait sur le billet de 1 000
francs maliens jusqu'en 1984.
Moins
connus que Sangha. Banani, lreli,
d'autres villages s’égrènent à l'ouest
des falaises, au-delà de Kendié. A
partir de ce village, il n'y a plus de
pistes mais seulement des escaliers
naturels gravissant jusqu'à Borko. En
fait, c'est tout le Dogon qui fascine le
visiteur : les villages refuges
confondus avec la falaise, la cosmogonie
Dogon, l'univers Dogon dans laquelle on
ne voulait voir que les vestiges d'un
monde attardé, condamné par sa barbarie
même, à disparaître, et qui s'est révélé
comme de véritables systèmes
philosophiques.
Bamako
Place de la
Liberté Monument aux morts (héros de
l'armée noir), groupe en bronze
de Moreau-Vauthier, avec sur le socle,
le médaillon d'Archinard à instigation
duquel il fut construit. La grotte
préhistorique du Point G se trouve sous
l'hôpital du point G. L'entrée est
largement ouverte, même si elle est,
peut-être, parfois encombrée par les
éboulements de la couche supérieure. La
paroi latérale est couverte sur 30 m de
dessin d'animaux et de formes
géométriques. Tous ces dessins étaient
de couleur rouge et relativement bien
conservés. On y reconnaissait la girafe
le lézard et de signes mystérieux
composés de points entourés d'un cercle.
Dans la grotte, on a découvert un
important matériel préhistorique :
grattoirs, couteaux, meules, hachettes,
fragments de bracelets en schiste,
outils microlithiques.
Le parc zoologique
de Bamako occupe un terrain extrêmement
varié où les animaux peuvent etre
présentés dans leur habitat naturel. Le
parc se divise en 2 parties :
A gauche, le parc
1 qui accueille les animaux des régions
humides. C'est une vaste partie arrosée
par un ruisseau. On y rencontre les
hippotragus ou antilopes, chevaux guis
harnachés, céphalopodes de Grim,
céphalopodes à flancs roux, cobs,
ourébis, etc...
A droite, l'allée
centrale conduit au Parc 2 dont le
terrain sec, aride et rocheux présente
toutes les caractéristiques de la savane
à épineux dans laquelle sont
représentées les espèces du Sahel et du
Sahara. C'est dans cette zone qu'on
rencontre également les cages des
animaux qui ne peuvent vivre en bonne
intelligence avec leurs voisins,
notamment les singes. En haut du parc se
trouve la zone des grands fauves :
lions, panthères.
La vallée de l'Oyako
(Woyéwayanko) est large de 1000 à 1500 m
et est bordée à gauche de hautes
falaises aux curieux éboulements
uniformes. Dans cette vallée serpente l'Oyako,
bordé d'une riche végétation de
manguiers, palmiers, citronniers,
anacardiers. La chute de l'Oyako se
trouve dans un site sauvage, la rivière
se précipite d'environ 15 m de haut dans
un effondrement de rochers qui forme un
cirque magnifique. Un vaste bassin s'est
formé au pied de la chute, autour duquel
croissent les palmiers. A l'entrée de la
vallée, un piton rocheux isolé, en face
des falaises domine cette vallée,
formant un défilé qui servit de camp
retranché à l'armée de Samory, commandée
par Emé Ouréma en 1883. C'est là
qu'eurent lieu des affrontements très
durs entre ses troupes et celles des
français sous l'autorité de Borganis
Desbordes.
Les ateliers de
Magnambougou
Vers 4500 ans
avant J.C., des troupes humaines
façonnaient habillement leurs premiers
instruments en pierre et en os leur
permettant de s'adonner à des activités
rudimentaires, certes, mais qui
préludaient déjà à la pêche et à
l'agriculture. Sur un diamètre de plus
d'un kilomètre, on trouva la quantité
d'éclats de pierres et de déchets
lithiques dont le nombre indiquait
qu'ils avaient été utilisés pour la
fabrication d'instruments à usage
artisanal, d'où le nom d'Atelier
préhistorique.
Kayes
Les chutes de
Gouina :
à 80 km au sud-est de Kayes. Là, le
fleuve, large d'environ 500 m, tombe en
éventail d'une hauteur de 16 m. Le débit
peut passer de 12 à 13m / s en saison
sèche, à 2430m / s en saison des pluies.
Les rapides de
Félou :
proches de Kayes où l'on peut admirer
les rochers en forme de marmites de
géants, caractéristiques de l'érosion
fluviale dans le grès (à cet endroit, le
fleuve est large de 2 km). Ces énormes
cuvettes polies par les eaux sont
censées servir d'abris aux génies eu
Khasso
Les chutes de Paparah
: à 15 km de Kayes et à 500m du village
de Kobacala. La rivière tombe d'une
hauteur de 20 à 25 m le long de la
falaise déchiquetée dans une cuvette
dont les bords sont plantés de palmiers,
et le paysage montagneux environnant
font de ce site un des endroits les plus
attrayants des environs de Kayes. Le lac
Magui : à 70 km au nord-est de Kayes,
entourés d'une belle roneraie.
Le Tata d'El Hadj Omar à Koniakary :
à 77 km à l'ouest de Kayes, il fut
édifié par El Hadj Omar en 1 855 et
occupé part lui jusqu'en 1890. Il
mesurait 115 x105 m et les murs
n'avaient pas moins de 2 m à la base. Le
fort de Médine : construit à 12 km de
Kayes par Faidherbe en 1855, il soutint
un siège de plusieurs mois
(avril-juillet 1857) contre les troupes
d'El hadj Omar. G'est à parti de Médine
que la France poursuvra sa pénétration
au Soudan. Le fort a servi pendant la
seconde guerre mondiale, en 1940, à
abriter une partie des réserves d'or de
la Banque de France.
Bafoulabé
Bafoulabé :
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